Dynamique climatique : quelles figures de la résilience ?
Partie prenante de différents événements extrêmes, la dynamique climatique aura fortement marqué l’année 2023 dans le monde. En contraste, la communauté internationale peine à agir avec empressement pour atténuer les émissions et contrer les évolutions en cours.
Peu armées pour établir des cadres ambitieux voire contraignants, les Conférences des Parties, dont la dernière s’est tenue à Dubaï en fin d’année (COP 28), ont cependant la vertu de coconstruire des objectifs collectifs. Ceux-ci portent tout à la fois sur la réduction des émissions mondiales, l’aide à l’adaptation des pays du sud ou encore le dédommagement des pays les plus affectés par le changement climatique.
L’accord final négocié entre les États lors de la COP 28 a ainsi permis d’afficher le 13 décembre 2023, pour la première fois, une « réduction de la consommation et de la production des énergies fossiles ». Timide dans sa formulation, cet horizon devra être objectivé afin que puissent être pleinement mobilisés à l’échelle planétaire les outils visant à s’extraire de la dépendance aux énergies carbonées : financements, réglementations, pratiques sociétales.
Qu’il s’agisse de sortir du « piège » des énergies fossiles ou d’affronter la dynamique climatique, il faudra faire face aux transformations de notre environnement et changer nos modes de vie. Dans les prochaines années, la résilience sera convoquée à tous les niveaux et sous ses différentes formes possibles.
Une question se pose ici : quelle place la dimension humaine prendra-t-elle dans cette résilience ? Alors que la France a fait du 13 octobre de chaque année une journée nationale « tous résilients face aux risques », quelles peuvent être les figures de la résilience aux dynamiques globales ? Cet article tente d’éclairer ces questions.
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L’humain sera au cœur de la résilience aux dynamiques globales. De la même façon que l’écosystème mobilise les facultés régénératrices du vivant pour se relever d’une pollution ou d’un aléa naturel, les territoires et les organisations recèlent des potentialités humaines souvent insoupçonnées en capacité de construire un avenir désirable. Ce sont ces potentialités qu’il faudrait explorer pour favoriser leur déploiement. Relèvent-elles seulement de facultés individuelles ou s’inscrivent-elles aussi dans le collectif ?
Ceux qui s’intéressent à la résilience auront été marqués par la sortie, au mois de novembre dernier, du film sur l’Abbé Pierre, personnalité préférée des français [1]. Fondateur de la communauté d’Emmaüs, l’abbé Pierre est connu et reconnu pour avoir permis aux exclus de retrouver leur dignité. Après avoir été un héros de la Résistance, il est devenu une figure de la résilience associée aux compagnons d’Emmaüs.
Son fameux appel radiophonique du 1er février 1954 déclenche un « tsunami » de dons. Il saura les mobiliser pour faire des sans abri des « compagnons ».
Henri Grouès (1) a montré qu’il était possible de sortir du « piège de la pauvreté » dont les prix Nobel d’économie, Abhijit Banerjee et Esther Duflo, ont décrit les rouages [2]. De cet horizon, il fit ainsi le combat de sa vie, rendant actrices de leur devenir les personnes concernées et suscitant une adhésion collective des Français envers son projet.
La résilience s’est ici activée dans la richesse des liens tissés entre engagement personnel, relèvement des miséreux et mobilisation collective.
Dans ce qu’elle recouvre de plus authentiquement humain, la résilience imbrique deux facettes l’une dans l’autre. Tout à la fois, elle met en jeu des personnes en situation problématique ou grandement périlleuse et révèle des personnes qui parviennent à s’extirper elles-mêmes ou à extirper d’autres personnes de telles situations critiques. Lorsque les conditions sont favorables, cette imbrication fait paradoxalement de la vulnérabilité un terreau activable pour l’action.
Si la capacité d’agir se niche dans la vulnérabilité, quelles sont donc les facultés humaines qui permettent, par ailleurs, de relever des défis qui paraissent insurmontables ? Quelles sont les conditions de mise en scène de celles ou de ceux qui, ensemble, dans une unité d’action, de lieu et de temps, parviennent à déclencher le « rebond » de la résilience ?
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Pour cerner ces questions sans avoir la prétention d’y répondre pleinement, il peut être utile d’explorer les outils de représentation de la résilience. Des images ou des situations peuvent être utilement associées à celle-ci.
Le rebond de la résilience renvoie ainsi au ressort. Initialement au repos, un ressort absorbe de l’énergie en se comprimant. La puissance dont celui-ci se dote lui permet de se déployer avant de revenir à sa position initiale. L’image est séduisante pour évoquer la résilience mais d’autres évocations sont possibles : celle plus ancienne de la poutre dimensionnée pour résister à un choc important (2), celle récente de la boussole qui donne la direction à suivre pour sortir de difficultés profondes [3].
Cependant, si ces objets et d’autres peuvent chacun évoquer pour une part la résilience, les peuplements humains relèvent de systèmes complexes qui sont plus que la somme de différentes représentations. Des figurations dynamiques, plus proches de la réalité complexe, peuvent être aussi recherchées pour exprimer la résilience.
Par exemple, qu’est-ce qui fait qu’une équipe internationale de football parviendra à remporter un match après une première mi-temps désastreuse et qu’est-ce qui fait que la même équipe n’y parviendra pas lors du match suivant ? Bénéficiant d’une préparation de haut niveau dans les deux cas, l’équipe aura été résiliente lors du premier événement et pas dans le second.
L’histoire du football nous apprend la place tenue par des joueurs hors pairs, véritables ressorts de leur équipe. Ils galvanisent leurs équipiers comme leurs supporters. Le succès obtenu traduit l’osmose réussie entre un ou des joueurs, une équipe et un collectif bien plus grand de supporters. Cette osmose opère dans des circonstances particulières et pas dans d’autres.
La résilience intervient alors à un endroit précis, à un moment donné et dans des conditions non nécessairement reproductibles.
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Autre situation dynamique rencontrée, dans des conditions extrêmes cette fois : celle d’une activité à risques brusquement affectée par un aléa majeur.
D’autant plus qu’il s’agit du nucléaire, l’exploitant d’une activité à risques aura « durci » ses installations pour qu’elles résistent à des chocs importants. Il se sera préparé à affronter différents dysfonctionnements possibles. Pour autant, si cette préparation et la planification sont consubstantielles d’une résilience structurelle et organisationnelle, elles ne dispensent pas de considérer la dimension humaine comme accomplissement ultime de la résilience.
Cette dimension fut première pour éviter une catastrophe nucléaire majeure le 11 mars 2011. Exploitée par l’entreprise TEPCO, la centrale nucléaire de Fukushima est alors affectée par le tsunami hors-norme provoqué par un séisme de magnitude 9. Endommagées par l’inondation, les installations de la centrale ne permettent plus d’assurer la surveillance et la commande des réacteurs dont trois sur six étaient en fonctionnement au moment de la survenue du séisme [4].
Alors que les procédures d’urgence planifiées ne sont plus opérantes, Masao Yoshida, directeur de la centrale, et son équipe évitent le pire. Masao pilote avec détermination l’équipe restée sur place sous la menace latente de la radioactivité.
Ce petit collectif de travail fait preuve de courage, d’ingéniosité et d’audace. « Yoshida rappelle que, plongés dans un véritable théâtre de guerre, c’est d’abord avec leurs corps que les opérateurs de Fukushima ont agi. Progressivement, un nouveau cadre d’action collective s’est constitué, selon des perceptions et des rythmes intrinsèques aux interactions avec les objets, c’est-à-dire principalement sur un plan sensible » [4].
Ici, la lutte entre « l’homme » et « la machine » se mène en local, sur le site et pendant plusieurs jours. Dans l’urgence d’une situation instable et rapidement changeante, les décisions se succèdent de façon presque instinctive. La liaison avec des cellules de crise externes est inefficiente.
La dimension humaine de la résilience s’est pleinement exprimée dans la parfaite cohésion entre une personne et un petit collectif pour relever un défi marqué par un énorme enjeu et la faiblesse des moyens disponibles pour agir. Reste que la relation distendue avec la cellule de crise extérieure à la centrale a fragilisé sa réussite.
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Autre configuration : la reconstruction à la suite d’une catastrophe. Cette configuration implique d’enclencher une dynamique, non plus dans l’urgence ou sous la menace d’un danger imminent, mais dans les suites d’un désastre, en agissant sur le temps long cette fois.
La reconstruction peut porter sur un édifice majeur, comme la cathédrale Notre-Dame à Paris, détruite par un incendie, mais elle peut aussi concerner une ville ou un territoire impliquant alors bien plus directement la population.
Les chaînes télévisuelles d’information en continu font régulièrement défiler des images de territoires dévastés par une catastrophe. Se pose à chaque fois implicitement la question de leur devenir. Le relèvement implique que les habitants trouvent le ressort pour s’extraire d’une situation qui paraît désespérée. Si le sujet est d’actualité, il n’est pas nouveau et des enseignements d’une question qui traverse les âges peuvent être tirés du passé au-delà des différences de contexte.
Nous prendrons le cas emblématique de l’incendie qui détruisit une partie importante de la ville de Rennes du 23 au 29 décembre 1720 [5]. A l’époque, les maisons étaient en bois ou en torchis ; s’y trouvaient également stockées de nombreuses matières inflammables. En outre, la cité n’était ni organisée, ni équipée pour faire face à un incendie urbain ayant pris de l’ampleur.
Ces conditions cindyniques étant remplies, l’incendie eut des effets catastrophiques. « L’entassement de plusieurs milliers de réfugiés, la destruction d’une importante partie de Rennes, exigeaient des solutions rapides en un temps où la multiplicité des pouvoirs ne facilitaient ni les décisions ni leur exécution » [6].
S’étalant sur plusieurs décennies, la résilience de la cité peut être attachée à différentes figures politiques et techniques. Celles-ci tissèrent des relations qui permirent à la ville de renaître de ses cendres en surmontant les conditions chaotiques et souvent conflictuelles d’une reconstruction rebattant fortement les cartes du foncier et de l’immobilier.
Les figures politiques furent celles de l’intendant Paul Feydeau de Brou et du maire Rallier du Baty.
Dépassant leurs divergences, ces deux figures locales travaillèrent de concert. Paul Feydeau « […] conçu le premier l’idée de réédifier une ville plus belle, mieux tracée, sans se dissimuler les difficultés de l’entreprise » [6]. Doté de fortes qualités humaines, Feydeau bénéficiait de la confiance de ses supérieurs ; il sut s’entourer d’une équipe de grande valeur. Il était attaché à l’urbanisme fonctionnel. Maire depuis 25 ans au moment de l’incendie et le restant ensuite de nombreuses années, Rallier du Baty bénéficiait aussi de la confiance de ses concitoyens. Lui-même sinistré, il veillait à ce que la reconstruction diminua la vulnérabilité de sa ville aux incendies.
Les figures techniques furent successivement celles de l’ingénieur de la marine Robelin et de l’architecte de renom Jacques Gabriel. Le premier conçu le plan de restructuration de la ville suivant un schéma en damier. Le second réalisa ce projet tout y inscrivant des ensembles monumentaux, comme l’hôtel de ville, qui lui donnèrent du sens. La résilience ne fut cependant pas totale, ces acteurs ayant failli à établir des liens étroits avec les entreprises qui furent pourtant la cheville ouvrière de la reconstruction.
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Dans la seconde partie du 19ème siècle, les grandes agglomérations sont gagnées par l’industrialisation. Elles sont exposées à l’explosion démographique, aux graves épidémies, aux nuisances et aux risques d’accidents industriels. Leurs centres sont restructurés sous l’impulsion d’Haussmann à Paris, s’appuyant pour ce faire sur de nouveaux outils législatifs et techniques. Ces restructurations lourdes ne concernent cependant pas les périphéries urbaines, où se pose pour les citadins la question aiguë du voisinage avec l’industrie.
Pour adapter la ville à un contexte qui n’est plus celui des villes classiques, des penseurs comme Owen (1771-1858), Fourier (1772-1837), Godin (1817-1888) ont imaginé de nouveaux modèles urbains (3). Ces tentatives et d’autres de transformer la ville peineront à prendre corps. Si Godin parvint à réaliser son familistère, la résilience urbaine opère sur le temps long. Les propositions faites prendront des décennies avant d’être portées par les collectivités publiques, longtemps après la disparition de leurs promoteurs.
Prémisse d’une résilience urbaine à venir, une gouvernance du risque se met en place. En 1810, l’État élabore un premier cadre réglementaire qui s’étoffera bien plus tard au fur et à mesure du développement industriel et de l’évolution des perceptions sociales. Dans l’attente, le rôle des municipalités est légitimé dans la lutte contre l’insalubrité. Les édiles arbitrent les conflits entre les propriétaires et les industriels.
Enfin, l’expertise locale supplée l’absence de doctrine technique : « Experts et autorités se répartissent alors les rôles, les premiers déterminant les conditions nécessaires pour limiter le risque industriel. […] Au-delà des risques d’incendie et d’explosion posés par l’industrialisation, d’autres mesures se rattachent à la sécurité sanitaire : ici encore experts et autorités se concertent pour mettre en place les outils destinés à évincer le miasme. » [7].
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Pour mieux comprendre la résilience urbaine, il faudrait balayer toutes les initiatives prises pour l’adaptation des villes et des territoires confrontés à des mutations rapides, à des chocs brutaux ou à des reconstructions à la suite d’événements catastrophiques.
Bien que relevant de temporalités différentes, ces situations peuvent être rapprochées sous l’angle de la résilience. Le regard sommaire porté ici semble montrer une nécessaire connivence entre des personnes engagées et novatrices, des communautés fragilisées et des collectifs alliés.
Des exemples contemporains vont dans le sens de cette analyse. C’est le cas de la commune de Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Ancienne cité houillère, la commune se transforma sous l’impulsion de son maire Jean-François Caron. Cette mue s’appuya pour beaucoup sur la vie associative locale et sur l’adhésion de la population. En 2014, un protocole signé avec l’ADEME fait de Loos-en-Gohelle un « démonstrateur national de la conduite du changement vers la ville durable ».
Nous intéressant ici à la dynamique climatique, il convient aussi de rechercher les figures de la résilience au niveau mondial. Ces figures sont souvent jeunes, féminines et de plus en plus inscrites dans les pays du sud. La suédoise Greta Thunberg en fut l’égérie. À l’âge de 15 ans en 2018, elle sut mobiliser sa génération contre l’inaction climatique. Sa renommée internationale lui valut de s’exprimer devant les plus hautes instances comme aux Nations unies dès 2019.
À la suite de Greta, de jeunes femmes, issues souvent de milieux simples, s’érigent en véritables ambassadrices de la résilience pour les pays du sud.
Citons Vanessa Nakate, cofondatrice du mouvement Rise Up en Ouganda ; ce mouvement mondial œuvre en faveur de la justice et de l’équité femmes/hommes dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’économie en s’associant à des dirigeants locaux du monde entier.
Ou encore Ineza Umuhoza Grace, Rwandaise, cofondatrice de la Coalition de la jeunesse sur les pertes et dommages liés au changement climatique : Ineza agit auprès des populations locales pour éviter la déforestation du bassin du Congo [8].
Aux Philippines, Mitzi Jonelle Tan est cofondatrice de Yacap [9]. Cette association de jeunesse pour l’action climatique rassemble plusieurs centaines de membres et relie plusieurs dizaines d’organisations. Originaire d’un des pays des plus vulnérables au changement climatique, Mitzi voit « […] les effets désastreux des typhons et des sécheresses sur les populations, les destructions, l’engrenage de la pauvreté ».
La mexicaine Maria Reyes est membre du réseau Futuros Indigenas. Pour elle, « Là-bas, dans ces zones humides de bord de mer, tout semble mouvant, même la route ! L’école abandonnée ne compte plus que deux murs debout, le reste était en train de s’écrouler. Plusieurs maisons n’ont plus que leurs fondations » [8].
Ces jeunes femmes portent la parole des plus vulnérables, parfois en se mettant en danger elles-mêmes. Leur ressort commun est dans l’apprentissage des catastrophes ou des calamités naturelles, des obstacles rencontrés à la reconstruction, des populations pauvres confrontées aux sévères effets du changement climatique. Elles les associent à la recherche de solutions. La COP 28 fait écho à leurs démarches. En cela aussi elle est utile.
Si les jeunes adultes ont particulièrement leur mot à dire sur le devenir de la planète, notamment au Sud, les seniors du Nord peuvent aussi s’inscrire dans une dynamique de changement. C’est ce que fait l’association Grands-parents pour le climat qui promeut à travers le monde « une terre à vivre pour leurs petits-enfants » [11].
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Dotées de courage et d’humilité, les figures de la résilience sont un triptyque de personnes engagées et exposées, de personnes vulnérables rendues actrices d’un futur désirable et de collectifs bien plus larges en soutien. Des connexions fructueuses s’établissent entre ces différentes composantes qui jouent chacune leur rôle en relation avec les autres. La résilience est alors faite tout à la fois de facteurs individuels et de facteurs collectifs.
Une dynamique humaine s’enclenche alors qui substitue à des traits d’horizons désirables mais incertains des paysages bien réels, nouveaux et inspirants. Au prix d’efforts conjugués, d’échos favorables, une réalité motivante prend corps en un lieu particulier et pour un temps donné. Des défis peuvent ainsi être relevés qui ne pouvaient l’être de façon conventionnelle. Au vu des exemples traités, cette dynamique peut animer les entreprises, les collectivités ou encore la société civile. On peut l’imaginer également transverse à ces différentes catégories ce qui fait une de ses potentialités à venir.
Face aux changements globaux, les défis à relever sont multiples. Au fil des années, ils deviendront plus concrets. En France, les démarches de résilience sont encore peu lisibles. Il faudrait mieux les appréhender. Des tentatives sont menées pour les promouvoir : labellisation de projets, remise de distinction ou de trophée, journée nationale (4).
Il faudrait aller au-delà, libérer davantage les énergies favorables aux dynamiques transversales qui rassemblent au-delà des différences de générations, de cultures et de métiers.
Renvois
(1) Henri Grouès, vrai nom de l’abbé Pierre. L’abbé Pierre est un pseudonyme qu’il prit dans le contexte de l’Occupation
(2) Image associée à l’essai Charpy (1901) de la poutre exposée à un choc violent. Cet essai avait pour objet de mesurer la ténacité du matériau, c’est-à-dire son aptitude à résister aux chocs.
(3) L’anglais Owen (1771-1858) associe recomposition de l’habitat et éducation, Charles Fourier (1772-1837) planifie la ville du futur en promouvant le phalanstère, Jean-Baptiste Godin (1817-1888) expérimente en vraie grandeur la façon harmonieuse d’associer usine et habitat dans le Familistère.
(4) Citons ici en particulier les actions multiples menées à ce sujet par l’Association Française de Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques (AFPCNT) et ses partenaires avec l’appui du Ministère en charge de l’écologie.
Éléments de référence bibliographique
[1] Film, L’abbé Pierre :une vie de combats, réalisateur Frédéric Tellier, sortie le 8 novembre 2023
[2] Abhijit V. Banerjee, Esther. Repenser la pauvreté, Seuil, Paris, 2012
[3] Cerema, Boussole de la résilience
https://www.cerema.fr/fr/actualites/boussole-resilience-adaptation-territoires-mode-emploi-du
[4] Franck Guarnieri et Sébastien Travadel, Un récit de Fukushima, PUF, Paris, 2022
[5] 300 ans de l’incendie de Rennes
https://metropole.rennes.fr/il-y-300-ans-le-grand-incendie-de-rennes
[6] Claude Nières, La reconstruction d’une ville au 18ème siècle, Rennes 1720-1760, Université de Haute Bretagne, Institut armoricain de recherches historiques de Rennes, Paris, librairie C. Klincksieck, 1972
[7] Baret-Bourgoin Estelle, La ville industrielle et ses poisons. Les mutations des sensibilités aux nuisances et pollutions industrielles à Grenoble. Presses universitaires de Grenoble, 2005
[8] La Croix Hebdo Les héritières de Greta Thunberg, 2-3 décembre 2023
[9] YACAP Youth Advocates for Climate Action Philippines.
[10] Rise Up
https://riseuptogether.org/fr/our-vision-and-mission/
[11] Association Grands-parents pour le Climat