Grands incendies de Gironde et risques multiples : l’importance des interfaces
Conditions climatiques extrêmes, grands incendies en Gironde, sourde reprise épidémique, menace sur l’énergie… Cette actualité du mois de juillet 2022 a mobilisé les médias alors même que 2022 a été qualifiée par anticipation de : « Année de tous les dangers » (1).
La « pause estivale » est propice aux inquiétudes. La survenue d’une catastrophe ou l’annonce d’une situation périlleuse obscurcissent facilement des jours dédiés au bien-être et à la détente.
Les catastrophes méritent cependant une grande attention. Par leurs effets dramatiques, bien sûr, mais aussi parce qu’elles en disent long sur nos insuffisances et nos fragilités. Elles nous invitent à y remédier collectivement dans une vision élargie des défis qui sont à relever.
Les incendies de La Teste de Buch et de Landiras, en Gironde, le montrent : la catastrophe renverse l’ordre des choses. En effet, lorsqu’elle se produit, elle impose son tempo au grand désarroi de tous. Ceci jusqu’à ce que les Humains reprennent le dessus et contrôlent de nouveau le cours des événements.
Coucher de soleil le 25 juillet 2022. Crédit photo Jacques Boucher
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Par le passé, certaines catastrophes ont particulièrement marqué le temps des vacances. Celle survenue en Espagne le 11 juillet 1978 fit 215 morts et des centaines de blessés. L’explosion d’un camion transportant du propylène ravagea le terrain de camping « Los Alfaques » situé en contrebas de la route.
Le 14 juillet 1987, c’est encore un camping qui, en France cette fois, est affecté par la crue soudaine et violente d’un torrent, faisant 21 morts et 2 disparus (2).
Les mesures de prévention ont permis de réduire des situations à risques localisées et d’anticiper leur gestion. Ainsi, certaines occupations du sol dangereuses sont maintenant proscrites. Ou encore, le gestionnaire d’un terrain de camping exposé à un risque naturel ou technologique prévisible doit définir les modalités d’information, d’alerte voire d’évacuation des occupants en cas de danger (3).
En 2022, les campings restent sensibles aux aléas naturels. La destruction par l’incendie le 18 juillet de cinq campings en Gironde, dont l’emblématique camping Les Flots Bleus, le montre. Toutefois ces campings ont été préventivement évacués et l’on ne déplore heureusement aucune victime.
Aujourd’hui, le contexte dans lequel se produisent les catastrophes a beaucoup changé. Différents facteurs activent de nouvelle façon la production de risques estivaux : des conditions climatiques toujours plus sévères, parfois inédites, la concentration et aussi la diffusion des activités touristiques, une gestion contrainte de l’espace.
Dans ce nouveau contexte, les territoires doivent réduire leur vulnérabilité au changement climatique. Ils doivent également favoriser la résilience pour faire face aux risques multiples liés aux changements globaux dans leur ensemble.
Grands incendies de Gironde et réduction de la vulnérabilité au changement climatique
Les écosystèmes forestiers sont vulnérables aux incendies et à la sécheresse. En flammes, la forêt, habituellement protectrice de l’environnement et génératrice de bien-être se fait subitement menace. L’ordre des choses est tragiquement inversé.
En Gironde, du 12 au 20 juillet 2022, 20 800 hectares de forêts ont été la proie des flammes, ce qui a nécessité l’évacuation préventive de 36 750 personnes (4). Si le feu a ravagé des terrains de camping, il a détruit 5 habitations seulement, là où 2785 étaient exposées. La mobilisation, la clairvoyance et le dévouement des pompiers ont évité bien des victimes humaines.
Cependant les dommages sont majeurs. Ils sont à la fois environnementaux (faune, flore, biodiversité), économiques (tourisme et filière bois) et patrimoniaux (paysages, écosystèmes, cadre de vie des habitants).
Il faut donc s’interroger sur les conditions liées à la survenue de ce type d’événement.
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En France, des départs de feu interviennent chaque année. Les services d’incendie et de secours parviennent la plupart du temps à circonscrire les dommages. La stratégie d’attaquer le feu naissant – pour l’étouffer dans ses premiers instants – est payante.
L’exploitation de la base Prométhée montre une très forte diminution du nombre de feux supérieurs à 100 ha sur la zone méditerranéenne, depuis l’origine des données en 1974 (5). Toutefois le graphique montre une sensibilité à une reprise des grands feux ces dernières années.
Même si le nombre de grands feux est contenu, le développement d’un feu hors contrôle est toujours à redouter lorsque des conditions de forte criticité (6) sont réunies. Activé par des facteurs météorologiques défavorables, le feu se métamorphose alors en « grand incendie ».
Devenu « grand incendie », le feu désarme. Il s’impose brutalement comme un séisme, une avalanche ou encore la rupture d’une digue.
« A tous ceux qu’il croise, l‘homme dit la même chose, sans s’arrêter, que les digues ont lâché sur le lac Pontchartrain, les digues ont lâché, l’eau arrive, et il continue à avancer en agitant les bras. » Laurent Gaudé, Ouragan [1]
Le contenir et évacuer de façon préventive les zones à risques deviennent des priorités. De même que la protection des interfaces entre boisements et espaces urbanisés. Satisfaire ces priorités nécessite de disposer de moyens adaptés. Une des mesures importantes de prévention se trouve dans la façon dont ces interfaces sont pensées, aménagées et défendables. Ceci interroge les formes urbaines et la gestion de l’urbanisation.
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La question du changement climatique se pose aujourd’hui, avec acuité, pour la gestion du risque incendie de forêts. Elle se pose également en matière de disponibilité de la ressource en eau, tant pour la prévention des incendies que pour couvrir l’ensemble des besoins de la population et des activités économiques.
Dans son rapport du 9 août 2021, le GIEC alertait sur un changement climatique généralisé et rapide, d’intensité croissante : des vagues de chaleur plus nombreuses, des saisons chaudes plus longues et des saisons froides plus courtes. En outre, si la hausse des températures n’est pas contenue, les chaleurs extrêmes pourront atteindre des seuils critiques pour l’agriculture et la santé publique [2].
En Europe, les derniers étés illustrent cette tendance. L’été 2019 fut marqué par l’urgence climatique : sécheresse, canicule et incendies. Si l’été 2020 fut perturbé par la pandémie (7), l’été 2021 fut de nouveau celui du risque climatique. De tragiques inondations endeuillèrent la Belgique et l’Allemagne les 14 et 15 juillet 2021 (8).
L’été 2022 est marqué par une sécheresse aiguë, des températures élevées et des périodes caniculaires. Ces conditions sont propices aux incendies de forêts.
Un rapport de mission interministérielle mentionnait déjà en 2010 la perspective d’une extension géographique des zones sensibles aux grands feux à l’horizon 2040, impliquant fortement le Sud-Ouest de la France [3]. Prévoyant une augmentation de 30% des surfaces sensibles au feu à cet horizon, ce rapport proposait un certain nombre de mesures pour tenir compte de cette évolution climatique.
Dans une lettre ouverte en date du 18 juillet 2022, les Présidents des conseils départementaux de Gironde et des Landes ont demandé au Président de la République de revoir la stratégie nationale de sécurité civile. Il s’agit de tenir compte à la fois des évolutions climatiques et des changements démographiques intervenus depuis 2002. Cette année sert toujours de référence pour la fixation de l’assiette de financement des secours [4].
Si une actualisation des moyens de lutte contre les incendies est nécessaire, il conviendrait d’inscrire cette mission dans une stratégie plus globale de réponse au changement climatique. Cette stratégie devrait intégrer la question majeure du devenir de la ressource en eau.
En effet, cette question est trop souvent occultée, alors même que le 4 juillet 2022, en Italie, le glacier de la Marmolada, le plus grand des Alpes italiennes, s’est partiellement effondré sous l’effet de températures très élevées. 11 randonneurs ont alors été emportés par une avalanche de neige, de blocs de glace et de roches.
Ce glacier a perdu 70 % de sa masse ces vingt dernières années. Selon les scientifiques, cette réserve continentale d’eau et de froid pourrait avoir disparu dans seulement 10 à 15 ans. La fonte des glaciers n’est pas sans conséquences sur l’alimentation en eau des fleuves et des rivières, et par conséquent des grandes agglomérations [5].
Dans les campagnes, l’eau s’amenuise au fil des années. Pour s’en persuader, nul besoin de se référer aux rapports du GIEC ; il suffit d’écouter les anciens. Ici, dans le massif du Bugey, un monsieur de 83 ans voit, pour le deuxième été consécutif, son ruisseau asséché. Ce ne fut jamais le cas avant pour ce petit droit d’eau séculaire. Cet autre monsieur, originaire du Bourbonnais, voit son pays autrefois « ruisselant d’eau », prendre un aspect aride.
La fragilisation de la ressource en eau nécessite une forte mobilisation. Ce que prône Emma Haziza, hydrologue. Investie à l’origine dans la prévention des inondations par crues éclair, cette passionnée du terrain, éveille sans relâche les consciences sur les situations critiques de grande ampleur à venir.
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Pour tirer toutes les conséquences du changement climatique, il convient encore de se reporter au rapport du GIEC du 28 février 2022. Ce récent rapport insiste sur les nécessaires réduction de la vulnérabilité et adaptation à la crise climatique [6].
Le GIEC invite les institutions, le secteur privé et la société civile à œuvrer de concert à la réduction des risques, de même qu’à l’équité et à la justice. Il précise que les solutions les plus efficaces allient les connaissances scientifiques, les compétences technologiques et les savoirs autochtones et locaux.
En matière de gestion des incendies de forêts, la réduction de la vulnérabilité est la contrepartie indispensable d’une stratégie de limitation des départs de feu. En effet, dès lors que les feux naissants sont régulièrement jugulés, l’exploitation et l’entretien de la forêts sont nécessaires pour éviter l’accumulation de combustible au fil du temps. De plus, les travaux de protection peuvent nuire à la culture du risque. La population et les acteurs peuvent être enclins à négliger la prévention.
Pour Patrick Pigeon, géographe des risques, l’approche par la vulnérabilité est essentielle pour compenser la perte de mémoire des dommages antérieurs et le sentiment trompeur de sécurité apporté par les dispositifs d’intervention ou de protection [7].
Dans le Sud-Ouest, des initiatives ont été prises.
En matière de culture du risque, l’Observatoire Régional des Risques en Nouvelle-Aquitaine (ORRNA) met à disposition du grand public et des acteurs du territoire un portail régional multi-partenarial pour mieux connaître et faire connaître les risques naturels, technologiques et sanitaires [8].
Quant au Conseil départemental de Gironde, il s’est engagé dans une stratégie novatrice de résilience, d’anticipation et d’adaptation urgente aux changements environnementaux et sociétaux. Cette stratégie vise à questionner les façons de faire, les coopérations et à agir par la co-construction [9].
De son côté, dans un souci d’améliorer les relations entre les acteurs, l’État a lancé en juin 2021 une mission de conseil et d’expertise. Cette mission était ciblée sur la gestion de la forêt usagère de Teste-de-Buch. Il s’agissait d’objectiver le cadre juridique opposable aux propriétaires forestiers et aux bénéficiaires de cette forêt. Remis en janvier 2022, le rapport, a formulé des recommandations pour améliorer une gouvernance problématique [10].
Ici, la destruction par le feu de la forêt, en juillet 2022, change radicalement la donne. La catastrophe fait dire au maire de La Teste-de-Buch : « Nous perdons certes une forêt millénaire. Mais dorénavant nous allons instaurer des règles dans cette forêt. Il y aura un avant et un après » [11]
Au-delà de ces exemples, le fait est que la prévention n’a pas pleinement fonctionné. Les initiatives prises au fil des ans n’auront pas empêcher un grand incendie de se déployer. Il faut même attendre la catastrophe pour que la levée de certains blocages devienne envisageable, enfin.
Risques multiples et qualité des interfaces
Si l’été 2022 marque les esprits, c’est aussi parce qu’il est à risques multiples. Il cristallise tout à la fois des aléas climatiques interactifs, la persistance insidieuse du risque pandémique et les effets socio-économiques, en gestation, de tensions géo-stratégiques exacerbées par la guerre en Ukraine.
Au-delà des risques climatiques, les questions qui traversent les esprits au repos portent sur la robustesse de systèmes vitaux : hospitalier (9), alimentaire (10) et encore énergétique (11). Parler de fermeture (service des urgences hospitalières), de rationnement ou de manques n’est plus tabou. La notion de résilience prend un nouveau relief.
Dans son rapport du 29 juin 2022, le Haut Conseil pour le Climat attire l’attention sur le risque de « réponses à court terme aux crises sanitaires, économiques et géopolitiques et alimentaires qui soient contradictoires avec les enjeux climatiques ». Il appelle également de ses vœux une société plus résiliente aux chocs externes [12].
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Dans l’architecture complexe des organisations et des territoires, chaque acteur dispose, à la place qu’il occupe, d’une partie seulement des leviers à mobiliser pour réduire significativement la vulnérabilité à des risques multiples, interactifs et évolutifs dans leur localisation, leur nature et l’intensité de leurs effets.
En écho à la démarche engagée par le département de la Gironde, sur l’ensemble du territoire hexagonal et ultra-marin, les pratiques gestionnaires et économiques gagneraient par conséquent à évoluer vers la résilience collective.
Pour ce faire, à l’image de la réflexion à mener sur la zone de contact entre lieux habités et forêt, les interfaces entre les composantes humaines, naturelles et technologiques devraient donner lieu à la plus grande attention. Particulièrement lorsque ces composantes sont convoquées pour relever un grand défi.
Ce grand défi peut être forestier, littoral, montagnard, urbain, etc. Il peut être aussi lié à la criticité élevée d’un espace ou d’un lieu [13]. Il peut encore être dans la mise en œuvre d’un projet, par exemple de couverture rapide de l’Hexagone en bornes de recharges des voitures électriques. Ce projet de transition a visiblement pris du retard ces dernières années par mise en relation insuffisante des différentes parties prenantes (12).
Les interfaces sont l’expression de la résilience collective. Elles sont des lieux de prise de conscience, d’échanges de savoirs et de confrontation sur des risques encourus comme sur la sécurité apportée par les systèmes techniques [15]. Elles permettent la construction de réponses partagées.
« Ils viennent d’arriver par hélicoptère, avec une palette entière de bouteilles d’eau. […] Les gens les pressent de questions et ils donnent des nouvelles du monde. C’est la première fois, depuis le début de l’ouragan, qu’ils entendent parler de ce qu’ils ont vécu, qu’on leur explique ce qui s’est passé à grande échelle. Les deux hommes de la Croix-Rouge disent que c’est une catastrophe à grande échelle […]. Alors, elle ose, elle prend la parole et lui demande s’il a vu un jeune garçon de six ans tout seul. » Laurent Gaudé, Ouragan [2]
Il faudrait activer ces interfaces, les rendre moins tributaires de considérations économiques immédiates. Ces considérations rigidifient les relations. Or, « Plus les relations interindividuelles sont rigides, plus le comportement de la totalité apparaîtra aux éléments individuels qui la composent comme dotée d’une dynamique propre qui échappe à leur maîtrise (13) » [16]. Face aux changements globaux, travailler les interfaces, évite qu’un sentiment d’impuissance, générateur d’anxiété, l’emporte sur la volonté d’agir.
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Développer des relations attentives aux autres, est le ferment d’une économie humaine et responsable, propice à la résilience.
Ceci nécessite une part de gratuité dans les relations. En effet, dans un système activé par le « don », les acteurs se lient librement, sans recherche d’une équivalence dans l’échange. Si le don introduit une forme d’incertitude, celle-ci n’est pas de nature angoissante [17]. Par don, il faut entendre ici, le don du présent au bénéfice de l’avenir. Les formes du don sont multiples qui peuvent servir des démarches de transition.
Le don trouve une forme de concrétisation dans les métiers de l’animation et du contact. Des expériences fructueuses existent dans ce domaine. Par exemple, la mise en place d’animateurs ou animatrices de programmes d’action de prévention des inondations (PAPI) (14) ou de « stewards » de centres-villes comme à Neuville-sur-Saône (15).
L’ AFPCNT (16) met en place en 2022 un référent territorial dans la zone Antilles-Guyane. Ce référent aura pour mission de développer la résilience collective et de promouvoir la culture du risque.
Dans le champ du numérique, Wikipedia est une ressource participative reconnue, activable par tous pour s’acculturer rapidement à des sujets inhabituels ou émergents. Elle permet, par exemple, de s’acculturer à la notion de forêt usagère (17).
L’attention aux plus fragiles est une autre façon d’agir. Le Haut Conseil pour le Climat relève que de nombreuses personnes vulnérables vivent dans les centres urbains particulièrement exposés à la chaleur caniculaire. La solidarité doit s’inscrire aussi dans l’aménagement urbain par la réalisation d’îlots de fraîcheur dans les secteurs les plus denses [12].
Développer l’attention aux plus vulnérables sert le collectif. En effet, « Tout en n’oubliant pas que ce sont généralement les plus pauvres qui perdent comparativement le plus lorsque les catastrophes se produisent (Lopez, 2008 in [7]), vis-à-vis des changements globaux, nous sommes tous des personnes vulnérables.
Notes de renvoi
(1) Capital, Tribune libre du 21 décembre 2021, https://www.capital.fr/economie-politique/2022-lannee-de-tous-les-dangers-1423633
(2) Catastrophe dite du « Grand-Bornand » (Haute-Savoie)
(3) Le gestionnaire du camping doit établir un cahier de prescriptions répondant à l’arrêté ministériel du 6 février 1995.
(4) Point de la Préfecture de Gironde au 21 juillet 2022 à 21 heures.
(5) Base de données Prométhée https://www.promethee.com/ zone méditerranéenne.
(6) Les indicateurs sont liés à la masse combustible et à son degré d’inflammabilité, la configuration géographique, nature de l’occupation des sols, défendabilité, aux conditions météorologiques. Les conditions météorologiques peuvent être réévaluées chaque jour.
(7) La pandémie conduisit, par exemple, à reporter de deux mois le départ du Tour de France du 27 juin au 29 août 2020. Depuis sa création en 1903, seules les deux guerres mondiales ont empêché la tenue de la Grande Boucle.
(8) Un bilan publié le 29 juillet 2021 fit état de 175 morts et 155 disparus en Allemagne ; un autre bilan le 27 juillet 2021 fit état de 36 morts et 6 disparus en Belgique.
(9) Le système hospitalier en manque de personnel, peut-il prendre en charge simultanément des personnes affaiblies par la chaleur caniculaire et d’autres atteintes par la Covid-19 ?
(10) le système alimentaire pourra-t-il faire face dans les prochains mois à des pertes cumulées de rendement agricole (rigueur climatique, guerre en Ukraine) ?
(11) La demande énergétique pourra-elle être satisfaite face à l’indisponibilité d’une partie des réacteurs nucléaires, à une rupture d’approvisionnement en gaz russe ou encore à la baisse de production des capacités hydro-électriques ?
(12) Dans un article du 12 juillet 2022, la revue Le Point a montré l’échec de la couverture de l’Hexagone en bornes de recharges électriques dans un article intitulé : Voitures électriques, le fiasco des bornes de recharges. [14].
(13) Il s’agit de la conjoncture dite de « von Foerster ».
(14) Le rôle de ces animateurs ou animatrices PAPI est la concertation avec les acteurs, la compréhension du territoire et de son fonctionnement, l’aide dans le montage des dossiers pour chaque maître d’ouvrage.
(15) https://www.centreneuville.com/centreneuville/lequipe/les-stewards-urbains
(16) AFPCNT : Association Française de Prévention des Catastrophes Naturelles et Technologiques
(17) Forêt usagère : https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_usag%C3%A8re
Références bibliographiques
[1] Laurent Gaudet, Ouragan, roman, Arles, Ed. Actes Sud, Col. Babel, 2010, 189 p.
[2] Rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat du 9 août 2021
https://www.vie-publique.fr/en-bref/281114-rapport-du-giec-sur-le-climat-un-constat-alarmant
[3] Mission interministérielle, Rapport CGEDD, IGA Changement climatique et extension des zones sensibles aux feux de forêts, juillet 2010, 190 p.
https://cgedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/notice?id=Affaires-0005273&reqId=7575712b-548e-4d8c-9365-d153267f3f49&pos=5
[4] Lettre ouverte du président du Département de la Gironde et du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS33), et du président du Département des Landes
[5a] La Croix, L’Italie sous le choc du désastre du glacier des dolomites, 5 juillet 2022
https://www.la-croix.com/Monde/LItalie-choc-desastre-glacier-Dolomites-2022-07-04-1201223362
[5b] Le Monde, Une étude sur l’état préoccupant de la cryosphère italienne, 6 juillet 2022
[6] Rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat du 28 février 2022
[7] Patrick Pigeon, « Catastrophes dites naturelles, risques et développement durable : Utilisations géographiques de la courbe de Farmer », VertigO – la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], Volume 10 Numéro 1 | avril 2010, mis en ligne le 26 avril 2010, consulté le 26 juillet 2022. URL : http://journals.openedition.org/vertigo/9491 ;
[8] Observatoire régional des risques en Nouvelle-Aquitaine (ORRNA)
https://observatoire-risques-nouvelle-aquitaine.fr/
[9] Stratégie girondine de résilience
https://www.gironde.fr/collectivites/territoires/entrer-en-resilience
[10] CGDD et CGAAER, La forêt usagère de la Teste de Buch ; un fragile équilibre entre propriété et usage, rapport janvier 2022
[11] La Croix, Incendies en Gironde, les inquiétudes du secteur touristique, 19 juillet 2022
[12] HAUT CONSEIL pour le CLIMAT, rapport du 29 juin 2022 : Dépasser les constats, mettre en œuvre les solutions.
[13] Cantin, R., & Guézo, B. (2020). La résilience des territoires : Proposition d’un cadre d’étude systémique. Acta Europeana Systemica , 9(1), 19-34. https://doi.org/10.14428/aes.v9i1.55983
[14] Le Point Voitures électriques, le fiasco des bornes de recharges, 12 juillet 2022, https://www.lepoint.fr/economie/voitures-electriques-le-fiasco-des-bornes-de-recharge-12-07-2022-2483100_28.php
[15]Anthony Giddens, Les conséquences de la modernité, Ed. L’Harmattan, 1994, 192 p.
[16] Jean-Pierre Dupuy, Pour un catastrophisme éclairé, Paris, Ed. Points, Coll. Essais, 2002, 215 p.
[17] Claude Lambert, Acta Europeana Systemica n°6 pp41-48, 7 et 8 octobre 2016
https://ojs.uclouvain.be/index.php/AES/issue/view/4763